Elle a des arguments, la miss…
Après nous avoir offert un manga des plus … comment dire … stupides ? Voici que Tatsuya Egawa revient dans les bacs pour la rentrée avec un manga clairement orienté adulte. Mais qui est Tatsuya Egawa ? De quel manga vais-je vous parler ? Voici quelques indices qui devraient vous mettre sur la voie :
– Grosse poitrine
– un vélo
– un jeune adepte des petits boulots
Ça ne suffit pas ? Alors une mini-bio de l’auteur devrait vous aider.
Tatsuya Egawa est né en 1961 à Nagoya. Après avoir obtenu son diplôme de math (pas grand chose à voir avec le dessin) et enseigné dans un bahut, il lâche l’affaire au bout de 5 mois pour se lancer dans le manga sous la tutelle de Hiroshi Motomiya, chez qui il squattera un temps. Son premier boulot pour un éditeur se fera à la Kôdansha avec Be Free qui aura du succès au point de devenir même un film. Il nous a offert en France le manga Talulu le magicien, un titre qui vole aussi haut qu’une taupe spéléologue, mais heureusement, il va se rattraper avec Golden Boy.
Golden Boy, un anime avant d’être un manga
Golden Boy est un anime japonais en 6 épisodes distribué par Dybex dans les années 1990-2000, puis par Manga Distribution, et enfin Paris Première. Il faudra attendre un long moment pour voir arriver la version manga, car celle-ci a été repoussé de nombreuses fois pour des raisons administratives. Mais, bonne nouvelle : le premier tome de Golden Boy est arrivé ! Il est chez tous les libraires francophones depuis le 27 août 2008. Les plus veinards auront pu l’obtenir à la Japan Expo cette année.
Mais de quoi cause Golden Boy ?
À 25 ans, Kintaro Oé vagabonde à travers le Japon. Effectuant des petits boulots pour survivre, il en profite surtout pour étudier à l’école de la vie. Tour à tour esclave, bassiste dans un groupe de métal ou employé d’édition, son chemin croise toujours celui de jeunes filles auprès desquelles il approfondira ses connaissances sur le genre humain et sur la gent féminine en particulier…
Pour ceux qui ont maté l’anime, Golden Boy est une étude assez cynique de la société japonaise. Pour rendre ce thème plus attrayant, l’auteur lui a donné un côté humoristique plutôt décapant. Ajoutons les femmes présentes dans le manga, qui sont de vraies top models à la plastique qui défie la gravité, et on a un titre qui plaira au plus grand nombre de lecteurs.
Mon avis
J’ai connu ce titre la première fois en anime via les K7 sorties en 1995, et franchement j’ai adoré, tellement je me suis poilé comme pas deux. L’histoire de fond n’est pourtant pas des plus drôles : un jeune qui décide de se lancer dans un parcours initiatique de la vie avec peu de moyens (un sac, un carnet de route, un vélo). Assez surprenant de se proposer comme simple travailleur alors qu’il possède un diplôme de la célèbre Tôdai… et pourtant c’est le cas pour ce jeune homme. L’auteur va pousser son personnage à rencontrer divers grands archétypes de la société japonaise (working girl carriériste, femme traditionnelle, etc…) et démontrer les dérives inhérentes à ces personnes en confrontation avec la naïveté de notre jeune héros. Bref, un titre assez sympa et qui, je l’espère, vous plaira, d’autant plus que celui-ci ressort de bien belle qualité.
Sinon, avez-vous connu le premier manga ?
L’anime ?
C’est le coté Ecchi ou la critique qui vous attire le plus ?