Urusei Yatsura

Même les femmes peuvent être perverses

Vous connaissez sûrement les œuvres de Rumiko Takahashi. Faut dire que les éditeurs français nous ont offert la quasi totalité de ses titres que ce soit sur papier ou sur écran.

un peu de sérieux avant de baisser la culotte

Bah oui avant de s’intéresser aux œuvres de la dame voyons son parcours :
Ce sont ses origines scolaires qui ont fait de cette mangaka une des mieux payée là bas. En effet, si on remonte à la période scolaire de ce maître on apprend qu’elle a pris des cours du soir dans une école où enseigne un autre nom célèbre : celui de Kazuo, le père de crying freeman. Tel Yoda il enseignera à notre futur mangaka comment faire un titre de qualité en mettant en avant les personnages de ses histoires. Dès l’âge de 20 ans notre jeune femme, la tête emplie des enseignements de Kazuo, va nous offrir un titre fleuve des plus incroyable avec un scénario somme toute assez simple mais qui comprend un univers si vaste qu’il faudra plus de 200 épisodes pour couvrir les 34 tomes du manga édité de 1978 à 1987. C’est ce manga (et anime) que je vais présenter.


Rumiko Takahashi

Vive un monde de non sens et d’absurde

Parlons d’abord du pitch qui n’est pas sans rappeler nombres de mangas, anime, séries TV d’hier et d’aujourd’hui…

Lamu fait parti d’une race extra terrestre venue nous conquérir. Mais pour rendre cette conquête plus marrante (quand je parle d’absurde), le chef nous laisse une chance de nous défendre en organisant un jeu durant lequel un humain qui devra attraper la fille du chef, Lamu est son prénom, par les cornes en moins de 10 jours. Bien sûr grâce à une technique stupide, notre jeune héros, Ronnie, y arrivera et la Terre sera sauvée. Mais Lamu, croyant qu’il lui fait une déclaration d’amour durant ce jeu va s’installer chez notre pauvre jeune homme qui devra en plus subir le courroux de sa petite amie Gaëlle…

Vous l’avez bien compris via le résumé nous voilà en plein dans un monde digne des Monty Python. Durant plusieurs milliers de pages nous voilà face à :

Une extra terrestre un poil naïve mais dotée de pouvoirs cataclysmique.
Un Héros indécis au point d’en devenir insupportable mais qui gaffe toutes les 30s
Un bestiaire fait d’humains et d’aliens tous bonnement délirants
Des jeux de mots (cherchez la vrai signification du titre japonais) hilarants

Le seul défaut que l’on mettre en avant concernant cette série vient de sa longueur au même titre que d’autres mangas comme Dragon Ball qui n’arrivent pas à se renouveler et sombrent dans la répétition. Malgré tout, ce titre est assez plaisant et je ne peux m’empêcher de me retrouver plié en retrouvant ce pauvre Ronnie et ses bourdes digne du plus grand des boulets.

Mon royaume pour une alien comme Lamu

Si vous avez lu mon article avec attention il n’est nul besoin d’expliquer les raisons de mon amour pour ce titre. Adepte des films des Monty Python, je ne peux qu’apprécier les nombreuses situations dans lesquelles le jeune garçon se retrouve lors des 34 tomes de la série. Mais il y a un petit plus qui me fait craquer : Lamu. Qui ne craquerait pas face à cette charmante demoiselle en bikini dont la naïveté est inversement proportionnel à la taille de ses vêtements ? Certes ses réactions sont souvent excessives mais il faut la comprendre quand on voit de qui elle est amoureuse… Mais bon si Ronnie n’était pas si stupide la série perdrait cette fraicheur qui la caractérise et surtout elle perdrait un lecteur : moi !

Mais vous êtes vous fans de ces séries à rallonge basées sur l’humour ?

Gaëlle ou Lamu qui choisiriez vous au final ? Humaine gentillette ou alien devastatrice ?

Sachant que le graphisme de Takahashi est assez particulier l’aimez vous ?